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Utilisez la molette de la souris pour zoomer ou dézoomer
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Bouddha couché ou Paranirvana en métal doré joliment réalisé au Népal, sa tête repose sur un oreiller. Bouddha est décédé à l'age de 80 ans, intoxiqué par de la nourriture avariée que lui offrit un forgeron, il vient d'être frappé d'une grave dysenterie...
C'est l'automne. Il se rend en compagnie de ses disciples, jusqu'au village de Kushinagara, à mi-chemin entre l'actuelle Patna et la frontière népalaise. Là, il s'asseoit à l'ombre de deux arbres de l'espèce sala (c'était aussi un sala auquel s'était tenue sa mère lors de sa naissance) et demande à Ananda de lui préparer une couche. Il s'y installe dans une posture devenue traditionnelle: la tête au nord, reposant sur la main droite, le bras gauche posé le long du corps, les deux jambes jointes.
Passant par différents états méditatifs, le Bouddha quitte alors son enveloppe charnelle, atteint le parinirvana. De nombreux prodiges accompagnent ce dernier des 12 Actes: les deux salas, bien que ce ne soit pas la saison, se couvrent de fleurs, des musiques merveilleuses résonnent dans le ciel et la terre se met à trembler.
Selon les instructions laissées par le Bouddha lui-même, son corps, entouré d'étoffes précieuses, fut brûlé. Les cendres, conservées dans une urne, furent d'abord gardées jalousement par les habitants de Kushinagara. Un certain nombre de villes voisines, qui avaient aussi une grande foi dans le Bouddha, vinrent cependant en réclamer une part, prêtes à employer la force armée si besoin était. Il s'en fallut de peu que le conflit n'éclate. La sagesse ayant finalement prévalu, les reliques furent partagées en huit parts; des stupas furent édifiés pour les préserver et les honorer.