Magnifique tangka, peinture tibétaine, qui représente un mandala de longue vie et de bonheur; il nous invite à prendre conscience de notre appartenance au Tout.

Il a été réalisé traditionnellement sur une toile par un Lama Tamang de Pokhara au pied de l'Himalaya  au Népal.

C'est une pièce unique; en provenance directe de l'Himalaya!

Dans chaque coin un bouquet de fleurs de lotus amène paix et sagesse.

La superbe réalisation de ce Tangka en fait un excellent support de méditation.

La peinture est entourée d'un cadre rouge et d'un cadre or, entouré d'un brocart aux motifs tibétains qui met en valeur le travail de l'artiste. La bande de brocart rouge nous montre le chemin pour entrer dans le mandala.

Un cercle de feu protège et empêche les esprits impures d'entrer en relation avec le mandala proprement dit. Le centre abrite la syllabe germe OM, entouré d'un cercle de protection.

Le son OM ou AUM représente le corps, la parole et l'esprit du Bouddha. Cette syllabe est un puissant symbole par lequel un grand nombre de mantras bouddhistes commencent.

Cette syllabe est aussi considérée comme le son originel primordial à partir duquel l'Univers se serait structuré.

Mantra ( gzungs-sngags):
Son sacré, formule sacrée récitée ou chantée, dont le son répété possède de puissants pouvoirs, créateur, transformateur, protecteur, et utilisée dans les prières ou la méditation. Formule ésotérique du tantrisme. Le bouddhisme tantrique est parfois désigné par le terme "mantrayana", "voie des mantras". A chaque divinité est associé un mantra particulier.

Depuis plus de trois mille ans, les civilisations sud-asiatiques accordent une grande importance à la parole. Les mots, prononcés ou chantés correctement, ne sont pas de simples descriptions du monde objectif, mais des sonorités sacrées imprégnées de l'essence même de la réalité à laquelle elles renvoient. Le son a un pouvoir créateur, une véritable capacité de transformation du monde.

Les mots et les enchaînements de mots dotés de ce pouvoir sont désignés par un terme technique, mantra, signifiant littéralement "instrument de pensée". Certains mantras se présentent comme un enchaînement aléatoire de sons et de mots, dénué de toute logique. Pourtant, chaque mantra est destiné à produire un effet précis sur l'individu et sur son environnement et remplit une fonction spécifique dans la liturgie ou dans la méditation.

Veillant jalousement sur leur art, les spécialistes des mantras transmettent leur savoir à leurs disciples sans jamais prendre le risque de coucher le moindre détail par écrit. Certains mantras, utilisés comme charmes et comme bénédictions, sont connus de tous les bouddhistes tibétains et s'avèrent efficaces en toutes circonstances, croit-on. Le plus célèbre est sans nul doute Om mani padme hum ("Om Le joyau du Lotus hum"), prière de six syllabes dédiée à Avalokiteshvara, la divinité protectrice du Tibet.

Ce mantra apparaît partout: il est imprimé sur les rouleaux placés à l'intérieur des moulins à prières, sculpté sur les panneaux architecturaux, gravé sur les rochers et sur les empilements de pierre qui jalonnent les cols de montagne empruntés par les voyageurs et les pèlerins. Le fameux mantra, qu'on récite en égrenant un chapelet mala, est toujours psalmodié dans l'adversité, pour invoquer inlassablement la compassion et la noble bienfaisance d'Avalokiteshvara.

voir aussi notre glossaire: Thang-ka, aussi nommé tangka, thanka ou tanka.