Drapeau tibétain Sitatapattra ou Ushnisha-Sitatapattra bouddhiste pour mât; bannière imprimée de prières tibétaines, réalisé en tissu soyeux, confectionné sur le Toit du Monde dans l'Himalaya. Oriflamme ou fanion bouddhiste pour fixer sur un mât.

Un grand nombre de symboles et divinités du bouddhisme tibétain sont représentés sur ce drapeau tableau, ainsi que des prières et des mantras de protection, de bonheur et de bonne santé...

Le Kalachakra est un signe de paix.

Le symbole Kalachakra ou Dix Tout-Puissants. Le groupe de lettres dit des "Dix Tout-Puissants" est un mantra très répandu dans la décoration tibétaine, souvent gravé en bas relief sur la couverture en bois des livres.

Ce mantra extrêmement puissant, composé des dix syllabes sanscrites OM HAM KSHA MA LA VA RA YA HUM PHAT, représente le cosmos tel qu'il est décrit dans le kalachakra Tantra, l'un des textes importants du bouddhisme tibétain.

Les différentes couleurs sont entre autres en lien avec les éléments. Elles signifient aussi: bleu, la longévité - blanc, la purification du Karma - vert, la compassion - jaune, la victoire sur les obstacles et rouge, l'accomplissement des prières.

Objet symbolique du bouddhisme tibétain, en provenance directe de l'Himalaya, réalisé au Népal par un petit artisan Tibétain.

Monter un mât de victoire ou déposer des guirlandes de bannières de prières peut se faire à l'occasion de cérémonies.

Les tibétains ont pour coutume de les dresser sur les toits de leurs maisons  ou sur leurs tentes nomades. Les drapeaux de prières ornent les ponts qui enjambent de tumultueux cours d'eau ou s'amoncellent au passage des cols. Ces prières bénéfiques sont imprimées sur des pièces de tissu aux couleurs fondamentales (jaune, blanc, rouge, vert et bleu) aux cinq sens ou aux cinq sagesses.

Les drapeaux de prières sont le moyen de répandre la bonne parole sur tous les êtres, dans les étendues peuplées comme dans les immensités désertiques. Leur fonction est aussi d'attirer la chance, de conserver la santé en conjurant les maladies, le mauvais oeil, les démons ou le sort maléfique et de manifester enfin sa gratitude pour un voeu exaucé ou un bienfait inattendu.

Les drapeaux de prières deviennent bannières de victoire aux alentours des monastères et signalent sur des hauts mâts les endroits dignes d'attention. Ils marquent l'emplacement des grottes sacrées, le point culminant d'un col où le voyageur doit remercier les dieux de leur protection.

Chaque bannière ou drapeau de prière tibétain a sa propre signification symbolique, apportant paix, compassion, bénédiction et protection, comme chaque prière bouddhiste ou mantra résonne également d'une signification toute particulière. Un fringant cheval de vent figure souvent au centre du drapeau, le cheval de vent transporte sur sa selle le joyau magique du Chakravartin, qui propage la paix, la prospérité et l'harmonie dans tous les pays qu'il parcourt.

L'élément préféré du cheval est le vent; son rapide galop, crinière et queue flottant librement même par temps calme, appelle le vent, qui se lève pour venir à sa rencontre. Le vent et le cheval sont tous deux porteurs du mouvement, le cheval sous sa forme matérielle et le vent sous sa forme éthérée. Les prières sont portées par le vent et, au Tibet, les drapeaux de prière sont appelés des Chevaux de Vent (tib.rlung-rta).

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