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Complément d'information sur notre glossaire: après certains noms et mots en gras, nous avons glissé entre parenthèses la translittération des termes tibétains selon le système Wylie; exemple: Avalokiteshvara (spyan-ras-gzigs).

La translittération Wylie est une méthode de translittération permettant de passer des caractères tibétains à l'alphabet latin. Elle est devenue aujourd'hui la norme, surtout dans les milieux anglophones.
Elle porte le nom de Turrell Wylie (1927-1984), qui l'a décrite dans un article publié en 1959.

 

Adi-bouddha (thog-ma'i sangs-rgyas)

"Un bouddha né de lui-même". C'est le bouddha suprême qui se trouve au-dessus de toutes les autres divinités.

 

Amitabha

Buddha de la Terre Pure de l'Ouest, le principal paradis bouddhique.

 

Amoghasiddhi

"Celui qui accomplit les buts". Nom tibétain: Dön yö drub pa; Bouddha associé à la direction du nord, au vent, à l'été, de couleur verte dans l'iconographie, il constitue l'un des cinq jina, un des cinq bouddhas de méditation du mandala tantrique, il est lié à la famille du karma (action efficace; emblème: double vajra visvavajra ou épée khadga).Il représente le dépassement de l'envie, sa monture est le garuda, sa parèdre est Tara sous la forme de Syamatara, Tara verte.
Il est généralement situé à gauche du bouddha central sur les mandalas des cinq bouddhas. Il est représenté faisant de la main droite la mudra abhaya de l’absence de crainte et de la gauche la mudra dhyana de méditation. Dans les stupas népalais, il est surmonté de serpents.

Ananda

Cousin et disciple favori du Buddha. Après la mort de ce dernier, c'est Ananda qui récita de mémoire ses enseignements.

 

Ashoka

Empereur bouddhique, qui régnat sur l'Inde au IIIe siècle avant notre ère, et favorisa la propagation du bouddhisme.

 

Astamangala (bkra-shis rtags-brgyad)

Les Huit Symboles du Bonheur du bouddhisme: un parasol (chattra), des poissons (matsya), un vase (kalasha), un lotus (padma), une conque (shankha), un noeud infini (shrîvatsa), une bannière triomphale (dhvaja) et une roue (cakra). Ils furent offerts par les devas au Bouddha lors de sa naissance en reconnaissance de sa "royauté".

 

Ätman

Le Soi. Dans l'hindouisme, étincelle divine s'identifiant à l'Absolu, ou Brahman; dans le bouddhisme, le terme désigne l'individualité illusoire.

 

Avalokiteshvara (spyan-ras-gzigs)

Le "Seigneur qui regarde vers le bas". Bodhisattva de la compassion, Tchenrezi pour les occidentaux et Avaloketeshewara pour les tibétains. Un des plus célèbres bodhisattva; il porte dans sa coiffure une représentation du bouddha Amitabha, dont il est une émanation.

 

Bardo ou bar-do

Selon les croyances tibétaines, état intermédiaire de quarante-neuf jours durant lesquels l'esprit du défunt erre, sujet à des hallucinations et à des visions symboliques créées par l'intellect, avant une nouvelle incarnation ou plus rarement, la libération totale.

 

Bodhi

"Eveil"

Dérivé de la racine buddh, "s'éveiller". Ce terme désigne dans le bouddhisme la réalisation parfaite de la vérité, qui permet de mettre fin à la transmigration dans le Triple Monde et d'accéder au nirvana.

 

Bodh Gayâ

Lieu situé au Bihâr, en Inde. Shâkyamuni Bouddha y atteignit l'Illumination après une longue méditation sous l'arbre bodhi.

 

Bodhisattva (byang-chub sems-dpa')

Litt."être" (sattva) d'éveil (bodhi). Le terme désigne celui qui, par compassion, a fait voeu de sauver tous les êtres avant d'entrer dans le nirvana. "Celui dont l'essence est la connaissance suprême". Personnage divin incarnant la compassion. Le bodhisattva est sur le point d'accéder à l'Eveil, mais retarde le nirvana afin de mener ses semblables au salut. Il existe dans le bouddhisme tantrique huit bodhisattvas principaux.

 

Bön

Religion indigène tibétaine basée sur le culte des divinités liées à la nature.

Tradition spirituelle autochtone du Tibet ayant de nombreux enseignements en commun avec le Bouddhisme.

 

Bönpo

Adepde du Bön

 

Bouddha (sangs-rgyas)

"L'Eveillé"; était à l'origine, l'épithète de Shâkyamuni, fondateur du bouddhisme. Titre accordé à Siddharta Gautama, le Bouddha historique (env. 563-438 av. J.C.), et de manière générale à tous les Bouddhas cosmiques et célestes. Dans l'enseignement du bouddhisme mahâyâna, le terme "bouddha" fait aussi référence à tout être qui a atteint l'Illumination Suprême et qui ne doit plus renaître. Il existe un nombre infini de bouddhas.

 

Bouddha cosmique

Incarnation divine de la connaissance suprême, comme Vajra Sattva ("Etre de diamant") et Vajra Dhara ("Détenteur du diamant").

 

Bouddha Shakyamuni (Shâ-kya thub-pa)

Le Bouddha Shakyamuni, Bouddha historique ou primordial est né au VIè siècle avant Jésus-Christ. Le nom de sa famille étant Gautama, on l'appelle également Siddharta Gautama. Ce n'est qu'après son éveil qu'il fut connu sous le nom de Shakiamouni "le sage du clan des Shakias".
Bouddha est né dans un petit royaume de l'Inde aujourd'hui rattaché au Népal du Sud: Lumbini.

Il prend naissance en tant que prince Siddharta Gautama dans le parc de Lumbini, la capitale des Shakyas. Sa mère, saisit la branche d'un arbre qui s'incline respectueusement devant elle. Au même instant, alors qu'elle reste debout, le prince sort de son flanc droit sans la blesser. L'enfant fait aussitôt sept pas dans chacune des directions et, chaque fois que son pied touche le sol, s'épanouit spontanément un Lotus.

Il reçoit une éducation princière et devient expert dans les sciences, les arts et le métier des armes.

Il épouse Yashodara qui lui donne un fils, Rahula. Jusqu'à vingt-neuf ans, il goûte avec eux les plaisirs de la vie de famille et de la vie de palais.

Il prend conscience de la souffrance qu'il rencontre sous la forme d'un malade, d'un vieillard et d'un cadavre. Il aperçoit aussi un sage dont la vision le trouble. Ces quatres rencontres sont pour lui déterminantes. Ils comprend que les joies et les plaisirs qu'il a connu jusqu'à présent ne sont que très passagers et qu'il lui faut trouver une paix qui ne dépend pas des circonstances. Il quitte le palais, se coupe les cheveux, se dépouille de ses habits princiers et se vêt de guenilles. Le voilà désormais moine errant en quête de l'éveil.

Pendant 6 ans il se livre à une ascèse difficile qui le laisse très maigre et épuisé.

Réalisant que cette voie n'est pas la bonne, il abandonne ses compagnons d'ascèse et accepte d'une bergère une crème de lait. Il reprend des forces et s'assied sous un arbre pipal (qui deviendra l'arbre de la Bodhi). Tourné vers le soleil levant, il s'assied en méditation et fait le voeu de ne pas se lever avant d'avoir atteint l'éveil.

Assailli par les troupes du démon Mara, celui-ci ne réussit ni à le terrifier ni à le séduire. Le Bouddha est vainqueur; mais Mara lui refuse la victoire par manque de témoin. Le Bouddha prend alors la terre à témoin en la touchant de la main droite, elle frémit pour confirmer son triomphe.

En demeurant en méditation toute la nuit, il obtient la réalisation de la nature des milliers de renaissances qui ont été les siennes ainsi que de la manière dont les êtres de l'univers, sous l'emprise de l'ignorance et du désir, reprennent sans cesse des naissances douloureuses. Enfin, à l'aube, il sait qu'il a éliminé toutes les impuretés de son esprit et qu'il ne sera plus jamais soumis à la renaissance: il atteint l'éveil. Il est alors âgé de trente-cinq ans.

Il se rend au Parc des gazelles de Sarnath près de Bénarès où, pour la première fois, il tourne la roue du Dharma pour cinq ascètes, ancien compagnon d'austérité. Il leur expose les Quatre Nobles Vérités: la souffrance, l'origine de la souffrance, la fin de la souffrance, le chemin qui mène à la fin de la souffrance. Parcourant à pied les routes de l'Inde du Nord, Shakiamuni continuera à enseigner jusqu'à la fin de ses jours.

A l'âge de quatre-vingts ans, il quitte son corps physique et passe dans le parinirvana.

 

Bouddhisme

Doctrine fondée au VIè siècle av. J.C. par Siddhârtha, appelé Shâkyamuni, le "Sage du clan Shâkya", dans le nord de l'Inde, sur l'actuelle frontière entre l'Inde et le Népal. Bouddha prêcha un mode de vie non-violent, respectueux de tous les êtres et dans lequel la voie du salut était atteinte par la méditation. Cet enseignement devint une religion universelle qui se diffusa à partir du IIIè siècle av. J.C. Le Bouddhisme gagna toute l'Asie en suivant les routes caravanières et les voies maritimes.

 

Bouddhisme hinayâna (theg-dman)

"Bouddhisme du Petit Véhicule", voir bouddhisme theravâda.

 

Bouddhisme mahâyâna (theg-chen)

"Bouddhisme du Grand Véhicule", apparu au Ier siècle et par lequel les hommes peuvent atteindre plus rapidement la Délivrance avec l'aide d'un bodhisattva. A partir du VIIème siècle, il sera absorbé par le bouddhisme ésotérique ou tantrique.

 

Bouddhisme theravâda

Aussi hinayâna. "Doctrine des Anciens"; un des mouvements de l'ancien bouddhisme qui s'est maintenu jusqu'à aujourd'hui, principalement au Sri Lanka et dans certaines régions d'Asie du Sud-Est, comme la Thaïlande. La différence la plus importante avec le bouddhisme mahâyâna réside dans le fait que ses disciples nient l'existence du bodhisattva qui aide les hommes à obtenir la Délivrance.

 

Brahmâ (tshangs-pa)

Dieu créateur. Avec Shiva et Vishnu, il est l'un des trois plus importants dieux de l'hindouisme.

 

Brahman

Ce terme sanscrit désigne dans la religion védique l'Absolu, l'essence de toutes choses, qui s'identifie à l'ätman dans les êtres.

 

Btsan

Démons tibétains locaux, en particulier des montagnes, remontant à la période prébouddhique.

 

Buddha

"'Eveillé": épithète de Shakyamuni, terme qui renvoie à sa compréhension de la réalité ultime, par-delà les apparences d'un monde illusoire.

 

Cakra ('khor-lo)

"Roue", se réfère à la Roue de la Loi bouddhique; l'un des Huit Symboles du Bonheur.

 

Cham ('cham)

Danses rituelles masquées. La danse cham est associée à différentes écoles du bouddhisme tibétain; c’est une danse animée où les danseurs portent des masques et des costumes particuliers. La danse est accompagnée de musique jouée par des moines employant des instruments tibétains traditionnels. Ces danses comprennent souvent des instructions morales et apportent un mérite à ceux qui les observent.

 

Chakra ou khorl
La roue d'or, chakra ou khorl, est naturellement celle de l'enseignement (dharma), à pratiquer assidument pour accéder à l'Eveil. Elle représente l'unité de toutes les choses et demeure par excellence de la doctrine. Elle fait partie des Huit symboles du bonheur, Astamangala (bkra-shis rtags-brgyad), également appelés les emblèmes favorables.

 

Chatra ou rinchen dug
La précieuse ombrelle ou le précieux parasol, chatra ou rinchen dug, est signe de dignité royale et protège de tous les maux. Il fait partie des Huit symboles du bonheur, Astamangala (bkra-shis rtags-brgyad), également appelés les emblèmes favorables. Le précieux parasol (chatra - douk) symbolise l'activité qui protège les êtres. En cette vie, il les garde des maladies, des obstacles, des acccidents, des esprits malins, etc. Dans leurs vies à venir, il les protège des souffrances des trois mondes inférieurs (enfers, esprits avides et animaux). Le parasol symbolise aussi la joie de la fête des actes positifs rafraîchie par son ombre. Il procure la protection. Il fut offert au Bouddha par le dieu Mahadeva, en tant qu'ornement de la tête.

 

Chorten (mchod rten)

Mot tibétain équivalent à "stoupa" (stupa en sanscrit), monument bouddhiste, monticule de terre, de pierres ou de briques abritant souvent les cendres de grands lamas. Les chörtens tibétains prennent parfois la forme de reliquaires en métal, placés sur les autels.

 

Chupas

Vêtement traditionnel tibétain.

 

Conque dextrogyre

La conque blanche dextrogyre (sk. sankha, tib. dundkar) est la trompe des héros dans la littérature indienne épique. La conque Panchajanya qui contrôle les cinq sortes d’êtres est l’un des attributs de Vishnou. Dans le bouddhisme elle représente la voix du Bouddha et son enseignement. Elle fait partie des Huit symboles du bonheur, Astamangala (bkra-shis rtags-brgyad), également appelés les emblèmes favorables.

La conque dextrogyre, (dakshinavarta-shanka) c'est-à-dire qui s'enroule vers la droite (au contraire des conques ordinaires qui, comme presque tous les coquillages, s'enroule dans l'autre sens) symbolise le son du Dharma profond qui se répand au loin et s'accorde aux aspirations, aux capacités et aux prédispositions des disciples, éveille les êtres du sommeil de l'ignorance et les incite à accomplir leur propre bien ainsi que le bien des autres. Elle donne la parole juste. Elle fut offerte au Bouddha par le dieu Indra en tant qu'ornement des oreilles.

 

Dâkini (mkha'-'gro-ma)

"Celle qui marche dans les airs"; déesses farouches ou paisibles de rang inférieur.

Féroce déité de sexe féminin, souvent représentée comme la "compagne de sagesse" d'un Bouddha suprême.

 

Dalaï-lama

"Océan de sagesse". Titre accordé à un éminent lama de l'ordre gelugpa en 1578. Titre porté depuis par les quatorze incarnations successives du bodhisattva Avalokiteshvara. Le dalaï-lama fut le chef spirituel et séculier du Tibet jusqu'à l'exil du quatorzième dalaï-lama en 1959.

 

Damaru (cang-te'u ou thod-dar)

Le damaru est un petit tambour ou tambourin à main en forme de sablier, objet rituel.

Le Damaru, muni d'une poignée (en cuir ou en tissu), fait partie des instruments utilisés dans la musique rituelle et par les ascètes tantriques. L'officiant tient le damaru de sa main droite, tandis que de la main gauche, il saisit la clochette.
Le Damaru, est un petit tambour tibétain à boules fouettantes que l'on manipule d'une seule main par des mouvements rotatifs plus ou moins vifs.
Le damarou, ou damaru est tenu dans la main droite, la fonction principale est d'appeler les dakinis (celle qui se déplace dans l'espace, principe féminin de l'Eveil).
Lorsqu'il est tenu par une divinité, il est fait de deux crânes accolé.
Il est aussi très fréquemment utilisé dans les rituels et dans ce cas, façonné dans du bois et de la peau de chèvre.

 

Deva

Etres divins du panthéon indien. Le terme repris dans le bouddhisme, désigne des êtres qui ont obtenu de renaître au paradis grâce à un karma bénéfique, mais qui n'en sont pas pour autant délivrés de la causalité karmique.

 

Devanagari
"L'écriture des dieux". La devanagari, du sanskrit देवनागरी (devanāgarī), est une écriture alphasyllabaire utilisée pour le sanskrit, le hindi, le népalais et plusieurs autres langues indiennes. C’est une des écritures les plus employées en Inde et au Népal. C'est une écriture quasiment phonétique, où un symbole représente toujours le même phonème, même s'il existe quelques variations d'une langue ou d'un dialecte à l'autre

 

Dharma (chos)

"Contenir, porter"; représente l'enseignement ou la loi du Bouddha.

Dans l'hindouisme le terme désigne l'ordre cosmique, social et religieux.

Dans le bouddhisme, écrit avec une majuscule, Dharma signifie la Loi bouddhique, à la fois ordre cosmique et doctrine du Buddha; avec une minuscule, il désigne les phénomènes, les éléments constitutifs de la réalité.

 

Dharma Pala (chos-skyong)

"Protecteur du dharma". Dieux pré-bouddhiques du Tibet, que le saint Padmasambhava subjugua et convertit en gardiens de la foi bouddhique. "Gardien de la doctrine"; les principaux d'entre eux forment un groupe de huit qui veillent sur la doctrine bouddhique; ils sont également appelés les "Huit Terrifiants". Il s'agit de Kubera (lusngan), Sitabrahmâ (tshangs-pa-dkar-po), Shrîdevî (dpalldan lha-mo), Beg-tse, Hayagrîva (rta-mgrin), Mahâkâla (mgon-po), Yama (gshin-rje) et Yamântaka (gshin-rje-gshed).

 

Dhvaja (rgyal-mtshan)

Bannière triomphale, symbole de la victoire sur les ennemis de la religion bouddhique; l'un des Huits Symboles du Bonheur.

 

Dhyâna-mudrâ

Geste de la méditation. Le dos de la main repose sur les genoux.

 

Dhyânâsana

Attitude et position de méditation, avec les jambes croisées en tailleur.

 

Double Vajra ou Vishvavajra (rdo-rje-rgya-gram)
Le symbolisme du vajra croisé ou double vajra est fondamentalement identique à celui du vajra. Il représente la vacuité, insistant plus particulièrement sur son caractère indestructible et éternel. Pour cette raison, il est très souvent représenté sur un brocart accroché devant le trône des grands lamas, rappelant la nature éternelle de l'esprit éveillé autant que celle de l'enseignement.
Le double vajra symbolise aussi l'activité de la vacuité, qui détruit toute négativité, en ce sens, il se trouve associé à la cinquième famille de Bouddha, la famille "karma", autrement dit "activité". C'est aussi la raison pour laquelle ses quatres séries de cinq branches sont interprétées comme symbolisant les quatres types d'activités éveillées: pacification, accroissement, pouvoir, violence.
Les 12 branches prises séparément sont associées symboliquement à la purification des 12 facteurs interdépendants ou bien aux douze actes majeurs de la vie du Bouddha: descente du ciel de Tushita, entrée dans la matrice, naissance, maîtrise des arts et des armes, mariage, renoncement, ascèse, méditation sous l'arbre de la Bodhi, victoire sur les démons, enseignement et passage dans l'au-delà.

 

Dung ou dungchen ou rag dung (dung chen)

Longues trompes télescopiques, jouées par paires. La petite trompe tibétaine en cuivre s'appelle dbang dung; il ne faut pas la confondre avec le hautbois gyaling.

 

Dunkar (sk. sankha, tib. dundkar)
La conque blanche, sankha ou dunkar, d'autant plus prisée si sa spirale s'enroule vers la droite, figure la parole qui proclame la gloire des Eveillés et porte parfois le nom de trompette de victoire. Elle fait partie des Huit symboles du bonheur, Astamangala (bkra-shis rtags-brgyad), également appelés les emblèmes favorables.

 

Dzong (rdzong)
Le dzong , traduit par "fort" ou "forteresse", au Tibet servait de centre à la fois religieux, militaire, administratif et social au district qu'il commandait. Ces forts furent édifiés à différentes périodes des rois du Tibet, sous les dynasties Yarlung (IIe siècle av. J.-C.- IXe siècle), Phagmodrupa (1351-1642), Rinpungpa (1440-1565) et Tsangpa (1565-1642). Sous le règne du 5e dalaï-lama (1642-1682), on construisit également des dzongs, dont le célèbre palais du Potala.

 

Fleur de Lotus (Padma - péma)

La fleur de lotus, padma ou pema, symbolise la pureté originelle; elle est d'ailleurs, sous diverses couleurs et formes, un attribut priviligié des bouddhas et bodhistattvas. Elle fait partie des Huit symboles du bonheur, Astamangala (bkra-shis rtags-brgyad), également appelés les emblèmes favorables. La fleur de lotus (Padma - péma) symbolise la purification du corps, de la parole et de l'esprit ainsi que le plein épanouissement de l'activité bénéfique dans l'état de libération. Le lotus accorde la pureté. Il fut offert au Bouddha par le dieu Kamendra, en tant qu'ornement de la langue.

 

Ganesha

Dieu hindou à tête d'éléphant, fils de Shiva et de Parvâti.

Ganesh est le protecteur de la maison.
Il est appelé et prié avant toute décision pour lever les obstacles aussi bien au Népal qu'en Inde.
Dans l’hindouisme, il est Ganesh, Ganesha, Vinayaka, Ganapati ou Pillayar dans le sud de l’Inde.
Il est le dieu de la sagesse, de l’intelligence, de l’éducation et de la prudence, le patron des écoles et des travailleurs du savoir. C’est le dieu qui lève les obstacles des illusions et de l'ignorance.
Il est le fils de Shiva et Pârvatî, l’époux de Siddhi, le Succès, de Buddhi, l'Intellect, et de Riddhî, la Richesse.

 

Garuda (khyung)

Oiseau mythique; monture du dieu hindou Vishnu et ennemi juré des nâga; il est souvent représenté comme un être hybride, mi-humain, mi-rapace. Le garuda fait également partie des quatres créatures surnaturelles (le dragon, le garuda, le tigre et le lion) qui entourent le cheval de vent sur les drapeaux de prière tibétains.
Toutes les traditions attribuent à cet animal mythique le pouvoir d'éloigner les serpents et de protéger les humains et les animaux contre leurs morsures et empoisonnements en tout genre.
Au Tibet, le garuda fut assimilé à l'aigle des bönpos, représenté comme un aigle doré à cornes, seigneur du feu et roi des oiseaux.

 

Ghantâ (dril-bu)

Clochette, cloche associée au vajra et qui symbolise la sagesse propre à l'Illumination.

 

Gothang

Type de thangka sur lequel l'image sacrée est brodée et appliquée, ou tissée de soie.

 

Gow (ga'u)

Autel portatif. Petit reliquaire portatif.

 

Grande bannière ou bannière de victoire (ketu - gyeltsèn)

La grande bannière, dhvaja ou gyaltsen, est en fait un drapeau roulé qui atteste la puissance de l'enseignement bouddhisme ou la victoire de la Bonne Loi. Elle fait partie des Huit symboles du bonheur, Astamangala (bkra-shis rtags-brgyad), également appelés les emblèmes favorables. La bannière de victoire (Ketu - gyeltsèn) représente la victoire sur les négativités et les obstacles grâce aux actes accomplis par le corps, la parole et l'esprit. Elle témoigne aussi de la complète victoire du dharma sur les forces du mal. Du fait qu'elle assure la suprématie sur l'ignorance et les négativités, elle comporte aussi l'idée de l'établissement d'un bonheur durable. Elle fut offerte au Bouddha par le dieu Bhrimbi, en tant qu'ornement du corps.

 

Guru

Dans le bouddhisme le terme désigne le maître spirituel.

 

Hinayana

L'un des deux grands courants du bouddhisme avec le Mahayana. l'Hinayana met l'accent sur l'abolition de la souffrance (voir Theravada).

 

Hindouisme

Apparu vers le début de notre ère; il s'agit du dernier développement du brahmanisme, une religion védique avec ses divinités naturelles et ses offrandes rituelles.

 

Huit Symboles du Bonheur

voir les emblèmes favorables et aussi astamangala.

Les Huit Symboles du Bonheur sont: La précieuse ombrelle, chatra ou rinchen dug, est signe de dignité royale et protège de tous les maux. Les deux poissons d'or, matsya ou sergyin, insigne du maître indien de l'Univers, expriment ici la libération spirituelle: ils figurent sauvés de l'océan des souffrances de l'existence terrestre. Le vase ou coupe aux trésors, kalasha ou bumpa, contient les joyaux spirituels et peut faire office de récipient d'eau lustrale, considérée comme le nectar d'immortalité. La fleur de lotus, padma ou pema, symbolise la pureté originelle; elle est d'ailleurs, sous diverses couleurs et formes, un attribut priviligié des bouddhas et bodhistattvas.
La conque blanche, sankha ou dunkar, d'autant plus prisée si sa spirale s'enroule vers la droite, figure la parole qui proclame la gloire des Eveillés et porte parfois le nom de trompette de victoire. Le noeud sans fin, srîvasta ou palbe, est témoignage d'amour ou d'éternité, représentant la vie infinie. La grande bannière, dhvaja ou gyaltsen, est en fait un drapeau roulé qui atteste la puissance de l'enseignement bouddhisme ou la victoire de la Bonne Loi. La roue d'or, chakra ou khorl, est naturellement celle de l'enseignement (dharma), à pratiquer assidument pour accéder à l'Eveil. Elle représente l'unité de toutes les choses et demeure par excellence de la doctrine.

 

Jina (rgyal-ba)

"Victorieux. Les jina forment le plus souvent un groupe de cinq bouddhas transcendants, associés aux cinq régions de l'espace (les quatre points cardinaux et le centre). Ils sont aussi appelés tathâgata (de-bzhin gshegs-pa ou "Ceux qui sont ainsi") ou encore dhyani-bouddhas parce qu'ils méditent continuellement. Chacun d'eux représente un principe d'Eveil, une qualité particulière. Ce sont Vairocana, Akshobhya, Ratnasambhava, Amitabha et Amoghasiddhi.

 

Kailash
Les Tibétains le nomment Ghang Rimpoche ou Khang Ripoche, ce qui signifie le précieux joyau des neiges. Il est aussi appelé Tise ou Meru.
Le Kailash ou Kailâsa, est une chaîne de montagnes du plateau tibétain ainsi que son plus haut sommet (6 714 mètres). C'est la plus haute montagne du Tibet en dehors de l'Himalaya. Située dans la préfecture de Ngari, à proximité du lac Manasarovar et du lac Rakshastal, elle est à la source de deux des quatre plus grands fleuves d'Asie: l'Indus et le Sutlej. Cette montagne est le centre de l'univers bouddhiste et chaque bouddhiste aspire à en faire le tour, c'est aussi un endroit sacré pour les hindous, les jaïns et les bönpos depuis des siècles. Les abords de la montagne divine sont des lieux saints où "les pierres prient".

 

Kâlacakra (dus-kyi 'khor-lo)

"Roue du Temps". Il s'agit d'une divinité représentée accouplée à sa compagne Vishvamâtâ, mais c'est également le nom d'un tantra.

 

Kalasha ou Vase aux trésors (bum-pa)

Vase à élixir de vie. Le vase ou coupe aux trésors, kalasha ou bumpa, contient les joyaux spirituels et peut faire office de récipient d'eau lustrale, considérée comme le nectar d'immortalité. Il fait partie des Huit symboles du bonheur, Astamangala (bkra-shis rtags-brgyad), également appelés les emblèmes favorables. Le vase aux trésors (kalasha - boumpa) représente une pluie sans fin de longue vie, de richesses, de prospérité, de tout ce qui est bon pour les hommes dans le domaine temporel et dans le domaine spirituel. Son embouchure est parfois surmontée d'un joyau flamboyant. Il confère la richesse. Il fut offert au Bouddha par le dieu Shadana, en tant qu'ornement de la gorge.

 

Kapâla (thod-pa ou thod-phor)

Coupe crânienne, en usage durant les rituels bouddhiques tibétains et également attribut de nombreuses divinités.

 

Karma (las)

"Action"; dogme du bouddhisme qui détermine le sort de chacun, de ce qu'il deviendra, en fonction de la somme de ses mérites, dans ses existences consécutives.

Rétribution de ses actes, qui entraîne une succession de renaissances, la transmigration (samsära), dont les hindous ou les bouddhistes essaient de se délivrer par la pratique religieuse.

 

Katrika-kartikâ (gri-gug, grigug, drigug)

"Couperet", attribut des divinités farouches, en particulier de Mahâkâla (mgon-po).

 

Khata

Echarpe de soie blanche utilisée comme offrande aux grandes occasions. La khata se donne dans des circonstances très diverses. Elle s'offre aussi à l'arrivée et au départ d'invités. Les Tibétains accompagnent ce don ordinairement de la formule bienveillante de " tashi delek " (c'est-à-dire "meilleurs souhaits"). La signification d'une khata est liée à un souhait de longue vie. La khata est également présentée à un lama, qui la rend.

 

Kilâ (phur-bu)

Dague rituelle. Le phurbu ou phurpa, la dague rituelle avec sa lame à trois faces représente la puissante activité éveillée de Vajrakilaya, déité courroucée dont la pratique méditative s'avère particulièrement efficace pour annihiler les obstacles de toutes sortes. Le terme sanskrit "kila" désigne une pointe ou un clou.
Dans le Bouddhisme Tibétain, la poignée du phurpa représente la sagesse, la lame, les moyens habiles. Les trois faces de la dague symbolisent la destruction de l'ignorance, de l'attachement et de l'aversion, ainsi que la maîtrise des trois temps et des trois mondes. Sa forme, une pyramide triangulaire enflammée, et sa nature adamantine représentent l'expérience de la vacuité qui croît à mesure que la haine, tranchée, est consumée par la colère adamantine.

 

Kumari

Fillette choisie, au Népal, au sein d'une famille pour incarner la déesse hindoue Durga sous la forme de Teleju, protectrice du pays.

 

Lama (bla-ma)

"Maître"; désigne, au Tibet, un moine qui a achevé sa formation spirituelle. Traduction tibétaine du sanskrit "guru". Guide spirituel ou maître bouddhique au Tibet.

 

Lamaïsme

Terme utilisé à partir du XIXème siècle pour désigner le bouddhisme tibétain.

 

La roue entourée des deux biches

La roue entourée des deux biches est un thème décoratif très fréquent. On le trouve notamment en bordure du toit des temples, façonné de cuivre et recouvert d'or. La roue, qui transmet une idée de mouvement, de propagation sur la terre entière, symbolise l'enseignement du Bouddha, le dharma. Les biches (en fait des gazelles) rappellent, quant à elles, les circonstances dans lesquelles le Bouddha donna son premier enseignement, dans un endroit nommé le Parc des Gazelles (ou Parc des Biches) à Sarnath, en bordure de l'actuelle ville de Bénarès.

 

Laxmi

Déesse de la prospérité.

 

Les Dix Tout-Puissants

Le groupe de lettres dit des "Dix Tout-Puissants" est un mantra très répandu dans la décoration tibétaine, souvent gravé en bas-relief sur la couverture en bois des livres. Ce mantra extrêmement puissant, composé des dix syllabes sanscrites OM HAM KSHA MA LA VA RA YA HUM PHAT, représente le cosmos tel qu'il est décrit dans le Kalachakra Tantra, l'un des textes importants du bouddhisme tibétain.

 

Les emblèmes favorables

Les huit motifs favorables apparaissent de manière récurrente dans l'art tibétain. Les huit emblèmes, signes auspicieux, symboles de bon augure ou Tashi Takgay, trouvent leur origine dans un moment capital de la vie du Bouddha.
Il est dit qu'à l'aurore qui suivit la fameuse nuit sous l'arbre de Bodh Gayâ, quand le Prince ascète atteignit enfin son but, la joie et l'alégresse se répandirent dans tous les royaumes de l'Univers. Pour manifester ce grand bonheur, les êtres célestes accoururent chargé d'une myriade de présents pour l'Eveillé. La mémoire des siècles et des hommes en a retenu quelques-uns, jugés essentiels et devenus emblématiques de la vénération témoignée.
Ces emblèmes ou signes auspicieux sont déclinés sous toutes sortes d'expression: façonnées en bijoux, sculptés dans du bois, imprimés sur du papier ou reproduits en simple décoration sur des objets de la vie courante ou les instruments de culte. Ils ont la réputation de porter chance sur les portes des maisons, les tentes ou les flancs des montagnes. Les jours de fête ont les dessine à la craie blanche ou rouge sur les chemins qu'empruntent les invités.
La précieuse ombrelle, chatra ou rinchen dug, est signe de dignité royale et protège de tous les maux. Les deux poissons d'or, matsya ou sergyin, insigne du maître indien de l'Univers, expriment ici la libération spirituelle: ils figurent sauvés de l'océan des souffrances de l'existence terrestre. Le vase ou coupe aux trésors, kalasha ou bumpa, contient les joyaux spirituels et peut faire office de récipient d'eau lustrale, considérée comme le nectar d'immortalité. La fleur de lotus, padma ou pema, symbolise la pureté originelle; elle est d'ailleurs, sous diverses couleurs et formes, un attribut priviligié des bouddhas et bodhistattvas.
La conque blanche, sankha ou dunkar, d'autant plus prisée si sa spirale s'enroule vers la droite, figure la parole qui proclame la gloire des Eveillés et porte parfois le nom de trompette de victoire. Le noeud sans fin, srîvasta ou palbe, est témoignage d'amour ou d'éternité, représentant la vie infinie. La grande bannière, dhvaja ou gyaltsen, est en fait un drapeau roulé qui atteste la puissance de l'enseignement bouddhisme ou la victoire de la Bonne Loi. La roue d'or, chakra ou khorl, est naturellement celle de l'enseignement (dharma), à pratiquer assidument pour accéder à l'Eveil. Elle représente l'unité de toutes les choses et demeure par excellence de la doctrine.

 

Lhamo

Opéra tibétain.

 

Losar (Lo-gsar)

Nouvel an tibétain.

 

Lotus

L'iconographie brahmanique distingue plusieurs sortes de lotus. Deux sont très souvent représentées: le "padma" (Nelumbium speciosum), de forme circulaire et épanouie, et l'utpala, de l'espèce Nymphea, dont la fleur est en forme de pinceau ou de balai.

La fleur de lotus, padma ou pema, symbolise la pureté originelle; elle est d'ailleurs, sous diverses couleurs et formes, un attribut priviligié des bouddhas et bodhistattvas. Elle fait partie des Huit symboles du bonheur, Astamangala (bkra-shis rtags-brgyad), également appelés les emblèmes favorables. La fleur de lotus (Padma - péma) symbolise la purification du corps, de la parole et de l'esprit ainsi que le plein épanouissement de l'activité bénéfique dans l'état de libération. Le lotus accorde la pureté. Il fut offert au Bouddha par le dieu Kamendra, en tant qu'ornement de la langue.

 

Maitreya (byams-pa)

Bouddha des temps futurs. Autour de lui s'est développé tout un culte messianique.

Maitreya est le seul bouddha à être en même temps bodhisattva et accepté par le bouddhisme theravâda.

 

Mahäyäna

"Grand Véhicule"

Tendance bouddhique qui s'est développée en Inde vers le début de notre ère en réaction contre le conservatisme de la tendance adverse, qualifiée de "Petit Véhicule". Mouvement bouddhique majoritaire au Tibet. Selon la doctrine du Mahayana, l'individu ne peut devenir un bodhisattva qu'après avoir cultivé la vertu pendant une centaine de vies.

 

Mala (phreng-ba)

Le mala est aussi appelé rosaire bouddhique. Il est l'un des attributs essentiels du pèlerin et d'un grand nombre de divinités. Le mala est composé de 108 perles enfilées, ce qui justifie son nom, puisqu'il signifie simplement "Guirlande" (de perles).
Il peut être porté comme un collier ou enroulé autour du poignet gauche comme bracelet lorsqu'il n'est pas utilisé comme support tactile pour réciter ou égrainer des mantras.
Le mala est tenu de la main gauche par le pratiquant, mais on le trouve parfois dans la main droite des divinités. On l'égrène en tirant les perles vers soi, ce qui symbolise que l'on tire les êtres hors de la souffrance.
Chacune des 108 perles du mala marque une prière ou un mantra si l'on s'est fixé d'en répéter un nombre défini.
Les plus fervents et pratiquants religieux tibétains, craignant de s'égarer dans leurs comptes astronomiques, intercalent entre les grains du mala quatres repères que l'on appelle "chaturmahârajâ". Ce sont en général des perles plus grosses ou des pendentifs symboliques tel que la cloche et le foudre, qu'un bout de fil rouge ou jaune rattache au mala.
Le mala peut être fabriqué dans toute sorte de matière: le bois étant le plus commun, graines, verre, pierres semi-précieuse ou non, coquillage... Pour les divinités, les perles rappellent le plus souvent la couleur de leurs corps, par exemple en rubis si la divinité est rouge, en cristal si elle est blanche, en émeraude si elle est verte, en saphir ou en lapis-lazuli si elle est bleue, etc.
Quelques Maîtres tantriques utilisent des malas en grains d'os, sculptés ou non. Certains prétendent que les cent huit perles étaient sculptées dans 108 calottes crâniennes. On y voit proclamé que l'initié a maîtrisé la peur, voir l'énigme de la mort. Ces malas particuliers restent d'usage dans les rituels tantriques...

 

Mandala (dkyil-'khor)

Litt."cercle". Déités de méditation et leur demeure. Parfois représentées dans des peintures de sable symbolisant l'esprit éveillé et la pure perception, propices à la méditation. Carte du cosmos bouddhique prenant souvent la forme d'un cercle inscrit à l'intérieur d'un carré, destinée à faciliter la méditation et la recherche du nirvana (illumination). Les mandalas peuvent avoir deux ou trois dimensions.

 

Mandala kalachakra

Le mandala kalachakra est un carré inscrit dans plusieurs cercles. C'est la représentation symbolique du palais-écrin céleste, demeure des dieux.

Le cercle extérieur, décliné en cinq couleurs symbolise l'anneau de feu qui défend au non-initié l'accès aux mystères du mandala. Les flammes sont aussi la conscience ardente qui brûle tout ce qui empêche d'accéder à la vérité.
A l'intérieur, un deuxième cercle, généralement de couleur noir, où est représenté le sceptre de diamant (vajras), c'est-à-dire l'indestructibilité de la pensée et la véritable sagesse qui, à l'instar du diamant, brise toute chose et plus particulièrement le carcan de l'ignorance. Dans la plupart des mandalas, les vajras entourent un cercle de pétales de lotus. En effet, seul un esprit purifié de ses souillures peut s'ouvrir, telle une fleur de lotus, à une vie spirituelle harmonieuse.
A l'intérieur des cercles se trouve le mandala proprement dit, avec le palais des dieux et ses quatre portails, aux quatre points cardinaux. Il a la forme d'un double-vajra. Les murs du palais sont décorés de symboles porte-bonheur déclinés en cinq couleurs.
Dans le palais lui-même, le sol est divisé en quatre triangles multicolores, blanc pour la douceur, rouge pour la magnificence et la dignité, jaune pour l'épanouissement et l'enrichissement et bleu-noir pour l'action. Au centre du mandala un lotus comporte un autre cercle de vajras et de fleurs de lotus sur lesquelles siègent les divinités.

 

Mani

Abbrév. désignant le mantra d'Avalokiteshvara, Om Mani Padme Hum.

Pierre de mani: pierre peinte sur laquelle est gravé le mantra Om Mani Padme Hum.

 

Manjushri - Manjushree

Selon l'une des légendes, Manjushri serait né d'un rayon de lumière émis par le front du Bouddha Shakyamuni. Le rayon fendit un arbre poussant sur le Mont aux 5 pics (Pancharsisa Parvata - en Chine il porte le nom de wu t'ai shan). De cette fente apparut un lotus sur le coeur duquel était assis Manjushri, resplendissant, de couleur jaune, paré de bijoux et de soieries, brandissant une épée de la main droite, tenant un texte sacré dans la main gauche.

Les deux attributs de Manjushri sont donc l'épée et le texte sacré. Ils peuvent être tenu dans les mains ou posés sur deux lotus qui s'épanouissent au-dessus de ses épaules.
L'épée est l'arme de la connaissance qui coupe les voiles de l'ignorance. L'ignorance dont on parle ici est celle de la véritable nature des choses; c'est un aveuglement qui nous empêche de distinguer ce qui est réel de ce qui ne l'est pas et de comprendre les relations d'interdépendance qui régissent toute la manifestation.
Les textes quant à eux contiennent les enseignements de la prajnaparamita, dans lesquels le Bouddha démontre le "non-soi", l'absence de réalité intrinsèque de l'individu et des phénomènes.
Au Népal, Manjushri jouit d'une popularité particulière puisqu'il est, selon la légende, à l'origine de la Vallée de Katmandou.

 

Mantra ( gzungs-sngags)

Son sacré, formule sacrée récitée ou chantée, dont le son répété possède de puissants pouvoirs, créateur, transformateur, protecteur, et utilisée dans les prières ou la méditation. Formule ésotérique du tantrisme. Le bouddhisme tantrique est parfois désigné par le terme "mantrayana", "voie des mantras". A chaque divinité est associé un mantra particulier.

Depuis plus de trois mille ans, les civilisations sud-asiatiques accordent une grande importance à la parole. Les mots, prononcés ou chantés correctement, ne sont pas de simples descriptions du monde objectif, mais des sonorités sacrées imprégnées de l'essence même de la réalité à laquelle elles renvoient. Le son a un pouvoir créateur, une véritable capacité de transformation du monde.

Les mots et les enchaînements de mots dotés de ce pouvoir sont désignés par un terme technique, mantra, signifiant littéralement "instrument de pensée". Certains mantras se présentent comme un enchaînement aléatoire de sons et de mots, dénué de toute logique. Pourtant, chaque mantra est destiné à produire un effet précis sur l'individu et sur son environnement et remplit une fonction spécifique dans la liturgie ou dans la méditation.

Veillant jalousement sur leur art, les spécialistes des mantras transmettent leur savoir à leurs disciples sans jamais prendre le risque de coucher le moindre détail par écrit. Certains mantras, utilisés comme charmes et comme bénédictions, sont connus de tous les bouddhistes tibétains et s'avèrent efficaces en toutes circonstances, croit-on. Le plus célèbre est sans nul doute Om mani padme hum ("Om Le joyau du Lotus hum"), prière de six syllabes dédiée à Avalokiteshvara, la divinité protectrice du Tibet. Ce mantra apparaît partout: il est imprimé sur les rouleaux placés à l'intérieur des moulins à prières, sculpté sur les panneaux architecturaux, gravé sur les rochers et sur les empilements de pierre qui jalonnent les cols de montagne empruntés par les voyageurs et les pèlerins. Le fameux mantra, qu'on récite en égrenant un chapelet mala, est toujours psalmodié dans l'adversité, pour invoquer inlassablement la compassion et la noble bienfaisance d'Avalokiteshvara.

 

Matsya ou sergyin
Les deux poissons d'or, matsya ou sergyin, insigne du maître indien de l'Univers, expriment la libération spirituelle: ils figurent sauvés de l'océan des souffrances de l'existence terrestre. Il font partie des Huit symboles du bonheur, Astamangala (bkra-shis rtags-brgyad), également appelés les emblèmes favorables.

 

Meru

Voir également Kailash (montagne) ; le mot Kailâsa signifie cristal en hindî. Les Tibétains le nomment Ghang Rimpoche ou Khang Ripoche, ce qui signifie le précieux joyau des neiges et les jaïns Ashtapada. Le kailash est aussi appelé Tise ou Meru. Montagne cosmique et axe du monde dans la cosmologie indienne.

 

Moulin à prières (mani korlo)

Le moulin à prières est un objet sans équivalent, qu'on aperçoit aussi bien dans les mains des moines que dans celles des laïcs. L'objet se compose d'un tambour en métal qui tourne autour d'un axe; le tambour contient des bandes de papier enroulées, couvertes de formules imprimées, la plus courante étant Om mani padme hum. Souvent, ce mantra très populaire apparaît également à l'extérieur de l'objet. Le fidèle déclenche le mouvement de rotation d'un coup de poignet; chaque tour de tambour équivaut à une récitation des textes sacrés contenus dans l'objet.

Un moulin à prières peut aisément contenir quarante mille mantras, de sorte qu'il suffit, d'après les estimations tibétaines, de faire tourner le tambour pendant quelques minutes pour répéter les mantras plusieurs millions de fois. Comme les invocations les plus puissantes sont celles qui sont répétées mentalement ou murmurées à voix basse, l'actionnement d'un moulin est la méthode la plus efficace pour réciter des formules sacrées. Le simple fait d'imprimer une rotation au tambour attire la bénédiction divine et confère un mérite religieux: le dévot, le mantra et la divinité qui lui est associée sont les éléments d'un rituel mécanique qui est censé répandre ses bienfaits sur le monde environnant.

Les grandes roues de prières, décorées de mantras peints et parfois hautes de plusieurs mètres, ornent la plupart des temples tibétains. Les dévots qui traversent les lieux font tourner les roues les unes après les autres. Ce sont parfois le vent ou l'eau qui actionnent les roues. La rotation perpétuelle des roues et des moulins répand des invocations sacrées sur le monde, qui se présente ainsi comme un univers stable, régénéré et béni pour ceux qui se sont engagés sur le chemin de l'éveil.

La doctrine du Bouddha, ou dharma, est perpétuelle et universelle: elle est représentée par une roue en mouvement, laquelle figure parmi les huit emblèmes favorables du bouddhisme. Les moulins à prières et les grandes roues font tourner, au propre comme au figuré, la roue du dharma.

 

Mudrâ (phyag-rgya)

Geste qui, selon la position des mains et des doigts, a une signification différente.

 

Näga (klu)

"Serpent"; symbole de l'eau dans la mythologie indienne.

Être surnaturel, assimilé au serpent et au dragon, qui détient le pouvoir sur les eaux, dont la pluie.

 

Néwar

Ethnie dominante vivant dans la vallée de Kathmandu, culturellement très indianisée.

 

Nirväna (mya-ngan las-'das-pas)

"Extinction complète"; état de béatitude parfaite et constante qui peut être atteint par les hommes en devenant un bouddha.

Extinction, destruction du désir et de la souffrance, qui met un terme à la transmigration (samsära). Etat permanent de libération de la souffrance et de ses causes.

 

Noeud sans fin (shrivatsa - pelbéou)
Le noeud sans fin, srîvasta ou palbe, est témoignage d'amour ou d'éternité, il représente la vie infinie.
Il fait partie des Huit symboles du bonheur, Astamangala (bkra-shis rtags-brgyad), également appelés les emblèmes favorables. Le glorieux noeud sans fin (shrivatsa - pelbéou) représente l'interdépendance de toutes choses, notamment de la pratique du dharma et du soutien que lui apporte la société. Il symbolise aussi l'union des moyens et de la connaissance, l'inséparabilité de la vacuité et de la production interdépendante. Du point de vue de l'Eveil, il symbolise encore l'union de la sagesse et de la compassion. Placé sur un cadeau ou sur une lettre, il est la marque de l'heureuse connexion entre celui qui donne et celui qui reçoit. Il favorise la dévotion. Le noeud sans fin fut offert au Bouddha par le dieu Ganesha, en tant qu'ornement du coeur.

 

Padma ou péma

Lotus, symbole de pureté. La fleur de lotus, padma ou pema, symbolise la pureté originelle; elle est d'ailleurs, sous diverses couleurs et formes, un attribut priviligié des bouddhas et bodhistattvas. Elle fait partie des Huit symboles du bonheur, Astamangala (bkra-shis rtags-brgyad), également appelés les emblèmes favorables. La fleur de lotus (Padma - péma) symbolise la purification du corps, de la parole et de l'esprit ainsi que le plein épanouissement de l'activité bénéfique dans l'état de libération. Le lotus accorde la pureté. Il fut offert au Bouddha par le dieu Kamendra, en tant qu'ornement de la langue.

 

Padmasana

Posture en lotus.

 

Padmasambhava ou Guru Rinpoché

"Précieux maître". Maître indien du VIIIe siècle; introduisit le bouddhisme au Tibet. Grand maître du bouddhisme tantrique.

 

Panchen Lama

"Maître grand érudit". Titre donné au Tibet, à partir du XVIIe siècle, aux incarnations successives des abbés du monastère de Tashilhunpo, qui furent les maîtres spirituels des Dalaï Lama.

 

Parinirvâna

Décès du Bouddha. Parinirvana, terme sanskrit signifiant le nirvana final (tibétain: yongs su myang 'das) désigne dans le bouddhisme la fin de l'existence physique d'une personne qui a atteint l'éveil (bodhi) et l'entrée dans le nirvaṇa complet d'un bouddha. À la dissolution des cinq agrégats, est atteint le nirvaṇa parfait, alors que le nirvaṇa atteint au cours de la vie, n'empêche pas les agrégats de continuer à exister jusqu'à la mort physique.

 

Pâtra (lhung-bzed)

Bol à aumônes; principal attribut de Shâkyamuni.

 

Perak

Coiffe traditionnelle des femmes ladakhies.

 

Phurbu ou phurpa ou Kilâ (phur-bu)
Dague rituelle. Le phurbu ou phurpa, la dague rituelle avec sa lame à trois faces représente la puissante activité éveillée de Vajrakilaya, déité courroucée dont la pratique méditative s'avère particulièrement efficace pour annihiler les obstacles de toutes sortes. Le terme sanskrit "kila" désigne une pointe ou un clou.
Dans le Bouddhisme Tibétain, la poignée du phurpa représente la sagesse, la lame, les moyens habiles. Les trois faces de la dague symbolisent la destruction de l'ignorance, de l'attachement et de l'aversion, ainsi que la maîtrise des trois temps et des trois mondes. Sa forme, une pyramide triangulaire enflammée, et sa nature adamantine représentent l'expérience de la vacuité qui croît à mesure que la haine, tranchée, est consumée par la colère adamantine.

 

Poissons d'or (Suvarnamatsya - sèrnya)
Les deux poissons d'or, matsya ou sergyin, insigne du maître indien de l'Univers, expriment la libération spirituelle: ils figurent sauvés de l'océan des souffrances de l'existence terrestre. Il font partie des Huit symboles du bonheur, Astamangala (bkra-shis rtags-brgyad), également appelés les emblèmes favorables. Les poissons d'or (Suvarnamatsya - sèrnya) augurent de l'absence de crainte des êtres lorsqu'ils sont dégagés du danger de se noyer dans l'océan de souffrances du samsara et qu'ils possèdent la capacité de se mouvoir librement dans le monde de la transmigratoin, tout comme un poisson se meut dans l'eau librement et sans crainte. Ils donnent la libération. Ils furent offerts au Bouddha par le dieu Vishnou, en tant qu'ornement des yeux.

 

Précieuse ombrelle ou Parasol (chatra ou rinchen dug)
La précieuse ombrelle ou parasol, chatra ou rinchen dug, est signe de dignité royale et protège de tous les maux. Elle fait partie des Huit symboles du bonheur, Astamangala (bkra-shis rtags-brgyad), également appelés les emblèmes favorables. Le précieux parasol (chatra - douk) symbolise l'activité qui protège les êtres. En cette vie, il les garde des maladies, des obstacles, des acccidents, des esprits malins, etc. Dans leurs vies à venir, il les protège des souffrances des trois mondes inférieurs (enfers, esprits avides et animaux). Le parasol symbolise aussi la joie de la fête des actes positifs rafraîchie par son ombre. Il procure la protection. Il fut offert au Bouddha par le dieu Mahadeva, en tant qu'ornement de la tête.

 

Ratna (nor-bu)

Joyau qui symbolise la richesse tant matérielle que spirituelle.

 

Roue d'or
La roue d'or, chakra ou khorl, est naturellement celle de l'enseignement (dharma), à pratiquer assidument pour accéder à l'Eveil. Elle représente l'unité de toutes les choses et demeure par excellence de la doctrine. Elle fait partie des Huit symboles du bonheur, Astamangala (bkra-shis rtags-brgyad), également appelés les emblèmes favorables.

 

Roue de la vie ou roue de l'existence karmique

La roue de vie est la roue de l'existence karmique, c'est une représentation figurative, une image du samsara dans le bouddhisme. Cette roue est un symbole indo-tibétain souvent représenté dans les thangkas.
Cette image renferme les différents aspects de l'existence et elle est souvent tenue par un monstre représentant Yama (ou encore Māra) ou par un squelette. La roue est alimentée par les trois poisons: ignorance, attachement et aversion, qu'on peut voir dans le moyeu, représentés respectivement par un porc, un coq et un serpent.
Un premier cercle interne représente le karma par une succession d'états bons ou moins bons entre lesquels les êtres circulent en fonction de leurs actes. Ils peuvent être répartis en six plans d'existence représentés dans un deuxième cercle, qui peuvent eux-mêmes être distribué entre trois mondes: Arūpaloka (monde des dieux), Rūpaloka (monde des demi-dieux) et Kāmaloka (monde des hommes, des animaux, des êtres avides et des êtres infernaux).
Le contour de la roue représente les douze liens interdépendants maintenant l'homme dans le samsara: l'ignorance initiale, la formation karmique, la conscience, le nom et la forme, la base de connaissances, le contact, la sensation, la soif, la saisie, le devenir (bhava), la naissance, la vieillesse et la mort.
A l'extérieur de la roue est généralement représenté un Bouddha sorti du samsara, qui pointe du doigt une roue à huit rayons symbolisant le noble sentier octuple.

 

Samädhi

"Concentration"; terme sanskrit désignant l'état spirituel obtenu par la méditation.

 

Sanskrit ou sanscrit
Le sanskrit ou sanscrit est une langue indo-européenne de la famille indo-aryenne, autrefois parlée dans le sous-continent indien. De nos jours, certains érudits le parlent encore et publient des œuvres académiques ou tiennent des colloques en sanskrit. Le sanskrit a profondément influencé les langues du nord de l'Inde, comme le hindi, l'ourdou, le bengali, le marathi, le cachemirien, le punjabi, le népalais.

 

Shambhala

Terre mythique liée à l'enseignement de la Kalachakra.

 

Samgha ou Sangha

Communauté bouddhique instituée par le Bouddha et constituée par quatre groupes de disciples: moines et nonnes, laïcs hommes et femmes.

 

Samghâti

Châle qui couvre le vêtement monacal sur les deux épaules ou uniquement en pan sur l'épaule gauche. Il forme avec le uttarâsanga et le antaravâsaka les trois pièces vestimentaires du moine bouddhiste.

 

Samsära

Terme sanskrit signifiant la transmigration, le cycle des naissances conditionné par le karma. La délivrance du samsära est le nirväna.

 

Säkyamuni ou Bouddha Shakyamuni (Shâ-kya thub-pa)

Litt."ascète des Säkya", un des noms du bouddha, par référence au clan dont il est issu.

 

Sarnath

Lieu de l'Inde du Nord, près de Varanasi, ou le Bouddha délivra son premier enseignement.

 

Shankha (dung-dkar)

Conque. La Conque, attribut des dieux héroïques de l'Inde antique, on sonnait de la conque blanche dextrogyre pour annoncer les victoires militaires. Très tôt, le bouddhisme fit de la conque védique le symbole de la proclamation intrépide des enseignements du Bouddha, l'appel de la conque affirme la souveraineté du dharma et subjugue les trois mondes en terrifiant les maras et les esprits malveillants. La majorité des conques sont naturellement lévogyres, c'est-à-dire qu'elles s'ouvrent sur la gauche de l'extrémité spiralée.
Attribut manuel représentant la sagesse, la conque apparaît généralement dans la main gauche de la déité.
La conque elle même fait partie des huit signes de bon augure, porte-bonheur ou appelé aussi auspicieux du bouddhisme tibétain, elle représente la parole de Bouddha.
Les huit symboles de bon augure, dans les temples et dans les maisons, servent très fréquemment de motifs décoratifs. Il existe également un parallèle entre Bouddha et ces signes:
La parole de Bouddha est comparable à la conque ou shankha, sa tête au parasol, son corps à la bannière de victoire, ses yeux aux poissons d'or, son cou au vase aux trésors, sa langue au lotus, son esprit au noeud sans fin, la plante de ses pieds est marquée par une roue.
La conque dextrogyre (qui s'enroule vers la droite) au contraire des conques ordinaires qui s'enroule dans l'autre sens, symbolise le son du dharma profond qui se répand au loin et s'accorde aux aspirations, aux capacités et aux prédispositions des disciples, éveille les êtres du sommeil de l'ignorance et les incite à accomplir leur propre bien ainsi que le bien des autres. Elle donne la parole juste.

 

Shiva

Dieu qui personnifie l'énergie cosmique de la création et de la destruction. Le taureau Nandin lui sert de monture. L'un des trois grands dieux supérieurs de l'hindouisme (avec Brahma et Vishnu).

Shiva transcrit parfois par Çiva, « le bon, celui qui porte bonheur » est un dieu hindou, un des membres de la Trimoûrti avec Brahmā et Vishnou, les deux autres aspects premiers du concept hindou de divinité. Shiva est un yogi qui sait tout ce qui se passe dans le monde, et qui représente un aspect majeur de l'existence. Doté d'un grand pouvoir, il mène une vie de sage sur le Mont Kailash.
Shiva est représenté sous différentes formes (l'ascète, le yogi, le mendiant, etc.) et possède, d'après les textes, 1008 noms distincts (Shambhu, Shankara, Pashupati, etc.). L'une de ses manifestations les plus célèbres est Shiva Nataraja, le danseur cosmique qui rythme la destruction et la création du monde. Il est alors représenté avec 4 bras. La main supérieure droite tient un tambour (damaru) qui rythme la création ; la main gauche supérieure tient la flamme de la destruction (samhara) ; la main inférieure droite est tenue dans un geste de protection (abhaya mudra) ; la main inférieure gauche pointe vers le pied gauche tenu en l'air, il montre ainsi son pouvoir de grâce. Sous son pied droit, il écrase un nain-démon symbolisant l'ignorance. Son immense chevelure montre son pouvoir et il est entouré d'un cercle de feu (prabhamandala).
Shiva est marié à Shakti, la déesse-mère. Elle-même a plusieurs noms suivant la fonction qu'elle occupe (Parvati, Durga, Kâlî). Il a deux fils, nés de Parvati : Ganesh et Skanda. Ganesh a cependant la particularité d'avoir été conçu par Parvati seule, Shiva l'ayant seulement ramené à la vie en le dotant d'une tête d'éléphant. La famille vit au sommet du mont Kailasa dans l'Himalaya.

 

Sïla

Moralité bouddhique, l'une des "trois disciplines" (avec le samädhi et la prajnä) Dans la pratique, elle se compose des 250 règles du code monastique (Vinaya).

 

Srivasta ou palbe (shrivatsa - pelbéou)
Le noeud sans fin, srîvasta ou palbe, est témoignage d'amour ou d'éternité, il représente la vie infinie.
Il fait partie des Huit symboles du bonheur, Astamangala (bkra-shis rtags-brgyad), également appelés les emblèmes favorables. Le glorieux noeud sans fin (shrivatsa - pelbéou) représente l'interdépendance de toutes choses, notamment de la pratique du dharma et du soutien que lui apporte la société. Il symbolise aussi l'union des moyens et de la connaissance, l'inséparabilité de la vacuité et de la production interdépendante. Du point de vue de l'Eveil, il symbolise encore l'union de la sagesse et de la compassion. Placé sur un cadeau ou sur une lettre, il est la marque de l'heureuse connexion entre celui qui donne et celui qui reçoit. Il favorise la dévotion. Le noeud sans fin fut offert au Bouddha par le dieu Ganesha, en tant qu'ornement du coeur.

 

Stupa ou Chorten (mchod rten, prononcer Tcheutèn)
Les stupa ou Chorten représentent l'accord entre la forme et le message qu'elle véhicule. On les rencontre partout, minuscules sculptures posées sur les autels ou édifices monumentaux dans lesquels sont creusés des chapelles. Un chorten vivifie le lieu ou il a été construit, col, vallée, entrée de village ou de monastère.

A l'origine, les chorten étaient des monuments funéraires abritant les reliques d'un saint ou du Bouddha. Ils contiennent parfois des cendres de grands lamas ou des textes sacrés. Pour les Tibétains, le chorten est le symbole même de la religion. C'est une illustration de la loi bouddhique, sous la forme d'un diagramme représentant la cosmogonie lamaïste.
Ces édifices possèdent plusieurs niveaux d'interprétation. Ils représentent à la fois les trois refuges du bouddhisme (sangha, dharma et bouddha) et un modèle de l'univers, dont les éléments correspondent à des étapes de l'évolution spirituelle, l'axe central relie l'enfer, la terre et les cieux, la base carrée représente la terre, la coupole l'eau, la flamme triangulaire le feu, la couverture en ombrelle l'air et la pointe l'éther, autant de symboles de la sagesse et de l'évolution spirituelle.

 

Śūnyatā

Le Vide ou la Vacuité, état ultime de la réalité selon le bouddhisme Mahäyäna.

Terme sanskrit, (devanāgarī: शून्यता ; en pāli suññatā), désigne dans le bouddhisme la vacuité des êtres et des choses, leur absence d'être en soi (anātman), autrement dit l'inexistence de toute essence, de tout caractère fixe et inchangeant. Elle s'applique aux choses aussi bien qu'aux pensées et aux états d'esprits.

 

Surya
Dans l'hindouisme, Surya (de la racine sanskrite sur ou svar, briller) est le dieu soleil des Veda, fils d'Āditi et de Kashyapa. Il a quatre épouses, Saljnâ, la connaissance, Râjnî, la souveraineté, Prabhâ, la lumière et Châyâ, l'ombre. C'est le père de Manu, le premier homme et le législateur de l'humanité, mais aussi de Yama, le dieu de la Mort et de Yamî qui deviendra, après sa mort, la rivière Yamunâ, un des trois fleuves les plus sacrés de l'Hindouisme. Pour de nombreux yogin en Inde, la Salutation au Soleil est un hommage à Sūrya.
Surya Namaskar est la salutation au soleil, un des enchaînements de la panoplie des mouvements yogiques; Surya Namaskar est très usité dans le monde. Sūrya est aussi une des trois "humeurs", un des trois principes de la médecine ayurvédique, avec Vâyou et Agni.

 

Sūtra du diamant

Le Sūtra du diamant est l'un des grands textes du bouddhisme mahāyāna. C’est l’un des plus courts parmi les sutras Prajñāpāramitā. Il joue un rôle particulièrement important dans les courants méditatifs comme le chan (méditation silencieuse d'influence taoïste) et le zen et serait selon la tradition le sutra préféré du maître chan Huineng.
Le titre complet sanskrit de l’œuvre est Vajracchedikā-prajñāpāramitā Sūtra. Chedika veut dire «ce qui coupe», vajra signifie à la fois «diamant» et «foudre», une force inouïe, irrésistible, capable de faire voler en éclats, de démolir, de pulvériser tout ce qui est sur son chemin, de même qu'en pratique, le diamant est capable de couper le verre ou la roche la plus dure mais aussi de briller comme l'eau pure ou l'éclair; prajñāpāramitā est la «perfection de la sagesse» ou la «connaissance transcendante».
Autre nom, pour le Sutra du diamant, en tibétain: ’phags pa shes rab kyi pha rol tu phyin pa rdo rje gcod pa zhes bya ba theg pa chen po’i mdo
Le Sūtra du diamant prend la forme d’un dialogue entre le Bouddha et son disciple Subhuti. Le thème central est la vacuité, l'absence de caractère fixe et inchangeant de toute chose, de tout état d'esprit, de toute pensée. En tant que matière précieuse, le diamant est recherché mais il représente ici ce qui empêche le sage de progresser et d'atteindre finalement l'éveil.
La British Library en possède un exemplaire remontant à 868 découvert à Dunhuang, par Aurel Stein, le plus ancien ouvrage intégral daté imprimé au monde. Il porte la mention «Respectueusement imprimé par Wang Jie pour être distribué gratuitement à tous, au bénéfice de ses parents, le 15e jour du 4e mois, 9e année de l’ère Xiantong (11 mai 868)».

 

Tanka, aussi nommé Tangka, Thanka ou Thang-ka.

"Chose que l'on déroule".

Au Tibet, rouleau de tissu peint à caractère votif représentant des divinités, des êtres sacrés ou des saints. Les tankas sont des objets de culte et de méditation. Les tankas ou thangkas sont des peintures portatives, traditionnellement entourées d'un montage de textile et munies d'un voile de protection ainsi que de deux bâtons permettant de les enrouler de bas en haut. voir aussi Thang-ka ci-dessous...

 

Tantra (rgyud)

"Fil"- Les tantras sont des textes ésotériques qui utilisent une langue symbolique et ne peuvent être abordés qu'avec l'aide d'un maître. Ils décrivent également les pratiques magiques exécutées durant les rituels avec des expériences directes et qui rendent les divinités manifestes, ces pratiques s'accompagnent de la récitation de mantras. C'est une forme ésotérique du bouddhisme mahâyâna qui offre une voie plus rapide vers la libération totale. Le terme de tantrisme a été forgé en français à partir de ce mot sanscrit.

 

Tantrisme

Courant religieux de l'hindouisme et du bouddhisme, fondé sur l'étude des tantra, textes sanscrits. Voir tantra.

 

Târâ (sgrol-ma)

"La Salvatrice". Tara, Bodhisattva féminin du bouddhisme mahâyâna. Pendant féminin d'Avalokiteshvara.

Déesse tantrique de la compassion.

Tara Verte est pour les tibétains la divinité la plus populaire, celle qui protège de tous les dangers et de toutes les difficultés de l'existence.

Elle protège entre autre des huits grands dangers extérieurs et intérieurs: les lions et l'orgueil, les éléphants sauvages et la confusion mentale, le feu et la haine, les serpents et la jalousie, les voleurs et les vues fausses, la prison et l'avarie, les inondations et le désir, les démons et les doutes.
Une des légendes concernant Tara Verte raconte qu'elle serait née née des larmes de Chenrezi. Alors qu'il travaillait à libérer les êtres du Samsara, il fut attristé de voir qu'un grand nombre restaient prisonniers de la souffrance. Des larmes coulèrent en abondance de ses yeux et formèrent un lac devant lui. De celles qui s'étaient écoulées son oeil droit apparu sur un lotus, Tara Verte, dont le visage avait la beauté de million de lotus et de l'autre Tara Blanche. Les deux divinités se tournèrent vers Chenrezi et lui dirent: "Ne versez plus de larmes. Nous aurons pour tâche de libérer du samsara l'infinité des êtres aussi rapidement que possible. Nous livrerons bataille avec vous contre le samsara."
La couleur verte est celle de l'activité éveillée, de la compassion agissante. Cette couleur indique également que Tara agit pour le bien de ceux qui la prient avec la rapidité du vent. La jambe gauche repliée démontre qu'elle n'est plus soumise aux perturbations internes. La jambe droite à demi dépliée indique qu'elle est prête à se lever pour aller secourir les êtres; ainsi Tara tout en étant totalement libérée des imperfections du samsara, y demeure pour aider ceux qui souffrent: elle les soulage de leurs difficultés temporelles et, sur le plan spirituel, les guide ver la libération, la fin de toute souffrance. De la main droite, elle fait le mudra du don: elle accorde les accomplissements ordinaires et sublimes. La main gauche, le mudra du refuge: son pouce et son annulaire se touchent pour symboliser l'union des moyens habiles et de la connaissance; ses trois autres doigts dressés représentent les Trois Joyaux: Bouddha, Dharma et Sangha. Les lotus dont elle tient les tiges indiquent que toutes les qualités de la réalisation se sont pleinement épanouies en elle.

 

Tathagata

"L'ainsi venu" est l'une des épithètes désignant le Bouddha dans le canon pali, parfois employée en français comme synonyme de Bouddha.

 

Tathatä

Réalité ultime des choses,"en tant qu'elles sont telles".

Le terme tathatā (sanskrit, pali तथता tathatā; tib. de bzhin nyid) est généralement traduit par « ainséité ». Il exprime la vraie nature de la réalité à un moment donné.
Ce terme est employé surtout dans le bouddhisme Zen et le bouddhisme mahāyāna (qui l'assimile au dharmakāya ou au tathagatagarbha). Il est complémentaire de la vacuité (śūnyatā) en ce sens que bien que tous les phénomènes aient la nature de la vacuité, ils ont leurs caractéristiques phénoménales propres (tathatā ou dharmatā).

 

Thang-ka, aussi nommé tangka, thanka ou tanka.

"Ce que l'on enroule"; terme tibétain désignant une peinture religieuse à enrouler.

D'après la tradition tibétaine originelle, les Thangka ou Tangka, sont des créations issues d'un art visionnaire.
Les Thangka sont des peintures de forme rectangulaire exécutées sur des toiles de lin, de coton ou parfois de soie imbibées de chaux et de gomme végétale ou animale (peau de yack bouillie).
Les contours des personnages et les sujets sont tracés au fusain ou à l'encre de Chine. Certaines thangka ont une fonction purement didactique ou décorative (planches d'herboristerie, descriptions du corps humain, calendriers...), mais la plupart ont un caractère sacré, elles représentent des mandalas, des divinités, les bodhisattvas ou des portraits du dalaï-lama. Les douze épisodes de la vie de Bouddha sont l'un des sujets les plus représentés.
Autrefois, pour la peinture et la sculpture, on utilisait des pigments naturels à base de plantes ou de minéraux. L'extraordinaire richesse de la flore et du sous-sol tibétain fournissait la plupart des matières premières: arsenic pour le jaune, indigo et lapis-lazuli pour le bleu, cochenille pour le rouge. L'or était généralement réservé aux détails du vêtement ou aux emblèmes des divinités. Aujourd'hui, peintres et sculpteurs utilisent des pigments importés d'Inde ou de Chine. Plusieurs peintres et apprentis peuvent travailler ensemble sur une même toile.
Le peintre réalise d'abord la divinité centrale puis les dieux secondaires et le paysage. Les yeux de la divinité sont peints en dernier, cette ouverture des yeux donne à la thangka son pouvoir religieux. On inscrit ensuite un mantra au dos de la toile, puis on l'encadre avec des bandes de brocart ou de soie et on la recouvre d'un tissu léger. L'encadrement en tissu d'un Thangka possède en revanche une signification spirituelle importante qui est inséparable de l'image elle-même. Cette dernière et le cadre se complètent pour former une unité symbolique mais aussi artistique car il n'existe pas vraiment de frontières entre les deux. L'encadrement avec ses parties de tissu clairement délimitées reflète la structure de base de la conception tibétaine du monde et évoque en même temps les thèmes spirituels qui se retrouvent dans l'image sous forme d'objets.
Lors des fêtes, on dévoile parfois, sur le mur du monastère, des thangka aux dimensions monumentales. Le monastère de Gyantse, au Kham, possédait ainsi une très grande thangka représentant Dugkar, une divinité terrible, symbole de la pacification du mal. Cette thangka, véritable trésor haut de trois étages, était exposée une fois par an à la fin de l'été, devant la foule de pélerins.
La fabrication de ce type d'oeuvres est étroitement associée à l'exécution de rituels et d'exercices de méditation de telle sorte que leur achèvement peut parfois prendre des années.

Theraväda

"Voie des anciens"

Courant bouddhique issu du Hïnayäna, et qui se caractérise par la volonté de faire retour à l'enseignement originel du Bouddha. Seule école restante du courant Hinayana.

 

Torma

Ornements faits de beurre et de farine d'orge, utilisés comme offrandes durant les cérémonies religieuses.

 

Trithang

Type de thangka sur lequel l'image sacrée est peinte.

 

Tsa tsa ou tsha-tsha

Petite tablette votive peinte à l'effigie d'une déité bouddhiste tibétaine ou d'un grand maître.

 

Tulkou

maître réincarné.

 

Uma

Autre nom de la déesse Parvati.

 

Vajra (rdo-rje)

"Foudre-diamant". A l'origine, le vajra était le symbole du dieu hindouiste Indra. Au Tibet, c'est un objet rituel qui est associé à la ghantâ et qui symbolise le moyen ou la méthode pour atteindre l'Illumination. Objet rituel majeur du bouddhisme tantrique, en forme de petit haltère, doté de deux séries de pointes incurvées, et qui possède une très grande richesse symbolique. Faisceau muni d'extrémités recourbées en griffes, symbole d'indestructibilité, emblème de "l'état final" de la réalité, ou sunyata.

 

Vajrayäna

Véhicule de Vajra (foudre ou diamant), terme sanskrit désignant le bouddhisme tantrique.

Ecole bouddhique affirmant qu'il est possible d'accéder "rapidement" au nirvana à l'aide de techniques et de rituels particuliers, regroupés sous le nom de Tantra.

 

Vase ou coupe aux trésors (kalasha - boumpa)

Le vase ou coupe aux trésors, kalasha ou bumpa, contient les joyaux spirituels et peut faire office de récipient d'eau lustrale, considérée comme le nectar d'immortalité. Il fait partie des Huit symboles du bonheur, Astamangala (bkra-shis rtags-brgyad), également appelés les emblèmes favorables. Le vase aux trésors (kalasha - boumpa) représente une pluie sans fin de longue vie, de richesses, de prospérité, de tout ce qui est bon pour les hommes dans le domaine temporel et dans le domaine spirituel. Son embouchure est parfois surmontée d'un joyau flamboyant. Il confère la richesse. Il fut offert au Bouddha par le dieu Shadana, en tant qu'ornement de la gorge.

 

Védisme

Religion archaïque de l'Inde, fondée sur les Veda.

 

Vihara

Terme sanscrit désignant les monastères bouddhistes.

 

Vyala

Motif populaire de l'art indien. Créature composite avec une tête de lion, d'éléphant, d'oiseau ou d'autre animal, souvent montrée protégeant le temple ou les humains.

 

Vinaya

Code monastique bouddhique.

 

Vishvavajra (rdo-rje-rgya-gram)

Double vajra en croix; symbole de l'omniprésence de la doctrine bouddhique.

Le symbolisme du vajra croisé ou double vajra est fondamentalement identique à celui du vajra. Il représente la vacuité, insistant plus particulièrement sur son caractère indestructible et éternel. Pour cette raison, il est très souvent représenté sur un brocart accroché devant le trône des grands lamas, rappelant la nature éternelle de l'esprit éveillé autant que celle de l'enseignement.
Le double vajra symbolise aussi l'activité de la vacuité, qui détruit toute négativité, en ce sens, il se trouve associé à la cinquième famille de Bouddha, la famille "karma", autrement dit "activité". C'est aussi la raison pour laquelle ses quatres séries de cinq branches sont interprétées comme symbolisant les quatres types d'activités éveillées: pacification, accroissement, pouvoir, violence.
Les 12 branches prises séparément sont associées symboliquement à la purification des 12 facteurs interdépendants ou bien aux douze actes majeurs de la vie du Bouddha: descente du ciel de Tushita, entrée dans la matrice, naissance, maîtrise des arts et des armes, mariage, renoncement, ascèse, méditation sous l'arbre de la Bodhi, victoire sur les démons, enseignement et passage dans l'au-delà.

 

Yana

Lit."véhicule". Hinayana, Mahayana et Vajrayana sont les trois yanas.

 

Yoga

Discipline hindoue supposée unir l'être humain au divin. Au sens large, toute voie spirituelle semblable.

 

Yogi

Pour les bouddhistes tibétains, personne ayant passé beaucoup de temps en retraite méditative et adepte du yoga.

 

Yogini (rnal-'byor-ma)

Catégorie de déesses mineures à l'aspect farouche.

 

Zen

Forme japonaise du bouddhisme Chan, introduite au Japon dès le IXe siècle, mais qui ne fit école qu'à partir du XIIIe siècle.

 

BIBLIOGRAPHIE ET CHALEUREUX REMERCIEMENTS

 

Le livre de la sagesse tibétaine - John Peacock - Edition Gründ

Les symboles du bouddhisme tibétain - Claude B. Levenson - Editions Assouline

Les symboles du bouddhisme tibétain - Robert Beer - Edition Albin Michel

Petites encyclopédie des divinités et symboless du bouddhisme tibétain - Tcheuky Sèngué - Claire Lumière

Les symboles bouddhiste - Tatjana & Mirabai Blau - Tredaniel Poche

L'artisanat du Tibet - Elise Blanchard, Louis-Marie Blanchard, Thomas Blanchard - Hermé

Petite guirlande des divinités - Cheuky Sèngué (François Jacquemart) - Editions Claire Lumière

Bouddhisme - Bernard Faure - Liana Levi

Ainsi que Wikipédia, l'Encyclopédie Libre du web.